Au début des années 2000, 15% des patients atteints d’un cancer avaient eu l’occasion de voir un psychiatre ou un psychologue au cours de leur prise en charge. Le Plan cancer I a cherché à développer la “psycho-oncologie” sur tout le territoire. Bilan et perspectives avec le Docteur Nicole Pélicier, psychiatre et présidente de la Société Française de Psycho-Oncologie
La SFPO, Société Française de Psycho-Oncologie, est une société savante (loi 1901) fondée à Marseille il y a une trentaine d’années sous la dénomination initiale de “Psychologie et Cancers”. Elle rassemble depuis son origine des oncologues, des paramédicaux, des psychiatres et des psychologues. Ses membres sont majoritairement engagés dans un travail clinique d’évaluation, de soutien et de prise en charge psychothérapeutique de patients atteints d’un cancer et de leurs proches, ainsi que de soutien aux équipes médicales. En parallèle, la SFPO mène des actions régulières de formation et de recherche.
Quel est le contexte de la psycho-oncologie?
Nicole Pélicier: Au début des années 2000, nous avons constaté que seuls 15% des patients atteints de cancer avaient eu l’occasion de voir un psychiatre ou un psychologue dans le cadre de leur prise en charge. Le maillage territorial de cette spécialité était alors très insuffisant.
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