– N’appréhendez pas la douleur car les perfusions sont indolores.
– Pour ne rien sentir au moment de piquer dans le cathéter, pensez à mettre un patch anesthésiant une heure et demi avant votre rendez vous. Il faut que la partie blanche, anesthésiante, recouvre parfaitement le cathéter.
– Prenez avec vous un autre patch. L’attente est parfois très longue avant d’accéder à la salle de perfusion, surtout si vous devez passer par une consultation préalable ou si votre produit ne peut être fabriqué qu’une fois sur place (coût du médicament oblige).
– Mangez avant la perfusion, cela vous évitera les sensations nauséeuses.
– Prenez de quoi vous occuper. Même s’il y a de fortes chances que vous « piquiez du nez » (les pré-médications rendent assez somnolents), les perfusions sont suffisamment longues pour que vous ayez le temps de vous ennuyer, ou pire encore, de ruminer sur votre sort. Occupez-vous avec des choses simples, magazines, ouvrages manuels,etc. Si vous le pouvez, vous pouvez aussi emmener un ordinateur pour écrire, travailler ou regarder des DVD. Une manière de « se mettre dans une bulle » qui protége un peu de la dure réalité qui vous entoure.
– Préparez une liste de questions à poser aux infirmières. Elles sont de précieuses « informatrices », et si elles ne peuvent répondre à vos interrogations, elles se renseigneront pour vous auprès d’un médecin.
– Tentez -même si à première vue, cela semble très difficile – d’être dans un état d’esprit positif. Malgré tout ce que le mot « chimio » véhicule, considérez ce médicament comme votre meilleur allié pour sortir de cette mauvaise passe.
Anouchka.