patch | la maison du cancer

0

Au début, on n’y prend pas garde. Prises de sang, perfusions, injections, quelques secondes pénibles, voilà tout. On tend mécaniquement le bras, toujours le même, hélas, pour certaines femmes. Puis les mois passent, avec leur cohorte de soins et de contrôles en tout genre. Et un jour, on finit par en vouloir à l’infirmière qui vous pique de traviole, à celle du scanner qui s’échine sur votre bras pour détacher une tubulure trop serrée.